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Vaincre le froid : Guide du bivouac en hiver

Le bivouac est sans doute la façon la plus simple et la plus pure de passer une nuit en plein air. Et pour faire monter les enchères, le bivouac en hiver est le défi ultime. Voici comment vaincre le froid et passer une nuit mémorable au milieu des éléments.

9 février 2024 | Paroles d'Aila Taylor


L'art du "bivouac" - dormir dehors sans tente - est un art sauvage. Littéralement. Il expose une personne à la force de la nature, à des conditions météorologiques imprévisibles et à des environnements montagneux difficiles. Bivouaquer, c'est se fondre dans un amalgame de mousse, de roche et de vent. C'est s'abandonner aux montagnes, tout en étant dans notre état le plus vulnérable.

L'idée de bivouaquer en hiver peut sembler absurde, et pour cause. Entre les températures négatives et les blizzards brutaux, et les tempêtes bouillonnantes qui arrosent les flancs des collines, le degré d'exposition est considérablement amplifié en hiver. Pourtant, c'est précisément ce qui rend le bivouac hivernal si attrayant. C'est l'occasion de découvrir la nature sous sa forme la plus authentique, d'être testé, mis à l'épreuve, défié, et d'expérimenter les rares trophées de la magie hivernale. Les inversions de nuages, les murmurations d'étourneaux, les nuages nacrés et les aurores boréales ne sont que quelques-uns des trésors que l'on peut observer en bivouac d'hiver. Bien que difficile, c'est une expérience merveilleuse que tout campeur sauvage passionné devrait tenter. Si vous vous demandez comment faire du bivouac en hiver, ce guide est un bon point de départ.

Looking over to Fountains Fell from Pen Y Ghent, during a cloud inversion at sunset

Vue sur Fountains Fell depuis Pen Y Ghent, lors d'une inversion de nuages au coucher du soleil.

L'équipement

La priorité de tout équipement de bivouac en hiver est de conserver la chaleur. Par temps froid, le corps perd très facilement de la chaleur. L'objectif est donc d'emprisonner autant d'air que possible et d'empêcher l'air chaud d'être remplacé par de l'air froid. D'autres moyens de perdre de la chaleur doivent également être atténués. La perte de chaleur est aggravée par le vent et l'évaporation, qui peut être due à la sueur ou à la condensation. Lors du choix d'un kit de bivouac pour l'hiver, il est donc judicieux de prendre en compte les éléments suivants :

  1. Quel est le degré d'isolation ?
  2. Est-il coupe-vent ?
  3. Est-il imperméable (pour les sacs de bivouac) ?
  4. Est-il respirant ?

Un sac de couchage quatre saisons est l'élément central d'un bivouac hivernal réussi. Les sacs de couchage en duvet sont depuis longtemps le choix privilégié des alpinistes, et ce pour une bonne raison : le duvet contient des milliers de petites poches d'air qui emprisonnent l'air et retiennent la chaleur, ce qui permet de conserver la chaleur même par les températures les plus froides. Il est également léger et se range très facilement. Cependant, il n'est pas aussi performant que les matériaux synthétiques lorsqu'il est mouillé, et n'est donc pas la meilleure option si vous prévoyez de dormir sous la pluie.

Les propriétés isolantes d'un sac de couchage peuvent être amplifiées par deux éléments supplémentaires. Une doublure de sac de couchage aide à conserver la chaleur, et la quantité de chaleur conservée est fortement influencée par le matériau de la doublure. Les doublures synthétiques Thermolite ont tendance à être les plus chaudes, suivies par la laine mérinos et la soie. Les doublures en coton sont peu performantes par temps froid et il est donc préférable de les éviter.

The author wrapped up in lots of layers beneath a rock, taken by Todd Rye

L'auteur s'est emmitouflé dans plusieurs couches sous un rocher, photo prise par Todd Rye.

Une autre source importante de perte de chaleur est la conduction vers le sol. Ce phénomène est encore plus marqué en hiver, lorsque le sol est généralement gelé. Un bon matelas de couchage ne sert donc pas seulement à vous offrir un lit confortable pour la nuit - il est absolument essentiel pour minimiser la quantité de chaleur perdue dans le sol. La "valeur R" d'un matelas de couchage est une mesure de l'efficacité avec laquelle le matelas empêche la perte de chaleur. Pour le bivouac hivernal, il est préférable d'opter pour un matelas ayant une valeur R de 4+. La valeur R peut également être augmentée en combinant deux matelas. J'utilise un matelas de couchage pliant en mousse à cellules fermées comme base, et un matelas de couchage gonflable par-dessus pour une isolation supplémentaire. L'utilisation du matelas en mousse comme base permet également d'éviter les perforations de mon matelas isolant, plus cher.

Un bivouac d'hiver doit, bien sûr, inclure un sac de bivouac. Il existe une grande variété de formes et de tailles, mais les facteurs les plus importants à prendre en compte sont l'étanchéité, la ventilation et la résistance au vent. Un sac de bivouac a plusieurs fonctions lorsqu'on dort dehors en hiver. Il emprisonne plus d'air, ce qui vous tient plus chaud. Il constitue une autre couche entre vous et le sol gelé. Et il vous protège du vent, de la pluie et de la neige. En fait, un sac de bivouac vous protège des conditions météorologiques difficiles et imprévisibles en l'absence d'une tente.

Lorsqu'il pleut, le sac de bivouac doit être entièrement zippé, et c'est là qu'une bonne ventilation entre en jeu. Sans cela, la condensation s'accumulera et votre équipement sera de toute façon mouillé ! La plupart des sacs de bivouac présentent encore un peu de condensation à l'intérieur lorsqu'ils sont entièrement fermés, mais ceux qui disposent d'une bonne ventilation en ont moins que ceux qui n'en ont pas.

Certaines personnes considéreraient un oreiller gonflable comme un article de luxe, mais pour moi, c'est un élément central d'un bivouac hivernal agréable. Il apporte un confort considérable tout en étant incroyablement léger et ne prend que très peu de place. En plus de prévenir les maux de cou, cela signifie qu'au lieu de fourrer des vêtements dans un sac sec pour en faire un oreiller de fortune, toutes vos couches de rechange sont disponibles si vous en avez besoin pour rester au chaud pendant la nuit. De plus, votre tête est plus éloignée du sol gelé, ce qui réduit encore la perte de chaleur par conduction.

La bâche est également très appréciée par certains bivouaqueurs, mais je l'utilise rarement car je préfère les abris naturels (voir ci-dessous). Les bâches offrent un abri supplémentaire contre la pluie et fournissent une zone d'abri plus large pour garder la zone autour de votre bivvy (qui peut inclure votre sac à dos) au sec. C'est toujours une bonne idée d'emporter une bâche en hiver, car elles sont peu encombrantes et ne pèsent pas lourd. Même si les prévisions sont claires, la pluie peut toujours arriver au milieu de la nuit sans prévenir. Une bâche est également un complément utile aux abris naturels. Par exemple, elle peut être tendue entre deux rochers pour créer un espace plus abrité.

Sheltering underneath a colossal stone, taken by Kristian Brook

Abri sous une pierre colossale, prise par Kristian Brook

L'habillement

Comme pour tous les sports d'hiver en plein air, la superposition des vêtements est essentielle. Une bonne superposition vous tiendra le plus chaud possible, ce qui vous permettra de dormir confortablement par des températures inférieures à zéro. Les couches de base doivent être fabriquées dans une matière chaude qui évacue bien l'humidité du corps, comme la laine mérinos, afin d'éviter les pertes de chaleur par évaporation.

Je porte généralement mon pantalon de marche et une polaire par-dessus mes couches de base, car cela m'évite de me changer le matin et j'ai froid de toute façon. En fonction de la capacité de votre sac de couchage et de la chaleur que vous ressentez, vous pouvez souhaiter dormir uniquement avec des couches de base. Garder les extrémités au chaud peut être un défi en hiver, c'est pourquoi des gants ou des moufles et des chaussettes épaisses et amples qui n'entravent pas la circulation sont indispensables. Je porte souvent des pantoufles en duvet (parfois appelées chaussons de hutte) par-dessus.

Il peut être tentant d'enfouir son visage dans un sac de couchage pour se réchauffer, mais c'est un moyen infaillible de créer de la condensation et de perdre ensuite de la chaleur par évaporation. Même par des températures inférieures à zéro, je laisse toujours mon visage en dehors du sac de couchage, non seulement pour réduire le risque de condensation, mais aussi pour pouvoir découvrir la colline plus en profondeur. En combinant un bonnet isolant épais et un Buff respirant sur le nez, je peux écouter le vent du nord s'engouffrer dans la bruyère sans compromettre ma chaleur vitale.

Quelques articles supplémentaires sont utiles en cas d'urgence, si le facteur de refroidissement commence à devenir extrême. J'emporte toujours une veste en duvet, que je porte autour du camp et que je peux mettre dans mon sac de couchage en duvet si la situation devient vraiment désastreuse. Une fois, je me suis endormie dans mon sac de couchage en duvet alors que je bivouaquais par -8°C et je me suis réveillée au milieu de la nuit parce que j'avais trop chaud ! Un sac de survie d'urgence et une couverture argentée réfléchissant la chaleur sont également des éléments essentiels de mon kit d'urgence pour le bivouac hivernal. Je n'ai jamais eu à les utiliser, mais il est réconfortant de savoir que je suis préparé aux pires tempêtes.

Watching the sunrise after a long and cold night in the Lake District

Regarder le lever du soleil après une longue et froide nuit dans le Lake District

Emplacement

Il faut réfléchir un peu plus à l'endroit où l'on dort pour le bivouac d'hiver que pour le bivouac d'été. Dans les mêmes conditions météorologiques, un changement d'emplacement peut faire la différence entre une nuit pénible et une nuit confortable. Même si les vues panoramiques depuis les plateaux exposés sont fascinantes, recherchez des abris naturels. Il s'agit notamment de

  • les grottes, les crevasses et les abris sous roche
  • les murs, les ruines, les remparts ou les bergeries
  • les gros rochers et les blocs de pierre.

Il est également possible de créer des abris avec la ressource la plus vénérée de l'hiver : la neige. Qu'il s'agisse de creuser une fosse en forme de cercueil dans la neige, de construire un mur en neige ou de creuser un trou de neige, de nombreuses formes d'abris peuvent être créées avec de la neige et une pelle.

Snowholing in Coire an t-Sneachda, Cairngorms. Taken by Nigel Brown.

Abattage dans la neige à Coire an t-Sneachda, Cairngorms. Prise par Nigel Brown.

Tout ce qui protège votre bivouac du vent est utile, mais les endroits qui offrent un abri en surplomb (comme les gros rochers, les grottes et les trous de neige) sont encore mieux, car ils protègent également des précipitations.

L'altitude influe également sur la température de votre bivouac. La température diminuant avec l'altitude, un bivouac à 800 m d'altitude sera nettement plus froid qu'un bivouac à 100 m d'altitude. Il est conseillé d'essayer de bivouaquer d'abord à des altitudes plus basses, avant de s'aventurer plus haut dans la montagne. Une altitude plus basse signifie généralement une marche plus courte, un chemin de fuite plus facile si l'expérience tourne mal, et une plus grande disponibilité d'abris naturels.

Le temps

Les conditions météorologiques ont un impact considérable sur le type d'expérience du bivouac, davantage que le camping en raison de l'exposition plus importante aux éléments. Un bivouac hivernal agréable dépend autant d'un bon timing que d'un bon emplacement et d'un bon équipement.

La direction du vent, en plus de sa vitesse, est un facteur important à surveiller. Certains abris, tels que les falaises ou les abris sous roche, peuvent ne pas offrir une grande protection si le vent s'y engouffre. D'autres, comme les vieux abris, ont des murs orientés dans différentes directions et offrent un certain degré de protection, quelle que soit la direction du vent.

Bivvying beneath a large boulder during a low pressure period

Bivouac sous un gros rocher pendant une période de basse pression

La température baisse avec l'altitude et un bivouac en hauteur sera donc plus froid qu'un bivouac en contrebas. L'impact de l'altitude sur la température varie en fonction de la pression atmosphérique et de la vapeur d'eau. Lorsque l'air est humide pendant les périodes de basse pression, la température diminue en moyenne de 0,5°C par 100 m de dénivelé. En revanche, lorsque l'air est plus sec, par exemple lors d'une période de haute pression, la température peut diminuer d'environ 1°C par 100m de dénivelé.

Les basses pressions apportent généralement des températures plus chaudes, mais sont également susceptibles d'apporter des précipitations. Les abris en surplomb et/ou l'utilisation d'une bâche seront particulièrement utiles en période de basse pression pour garder votre emplacement de bivouac au sec. Les hautes pressions, en revanche, apportent un temps plus sec mais des températures plus froides. L'abri en surplomb est peut-être moins crucial, mais vous voudrez toujours rester à l'abri du vent : si la température de l'air est déjà de -10°C, le refroidissement éolien sera encore pire !

Voici un exemple. À la mi-décembre de l'année dernière, j'ai bivouaqué dans le Lake District pendant une période de basse pression. Je me suis niché dans un recoin sous un énorme rocher dans la vallée, enveloppé dans mes couches habituelles de bivouac d'hiver, et j'ai regardé la lumière d'une seule bougie danser sur le rocher jusqu'à ce que je m'endorme. Lorsque le bruit d'une forte pluie m'a réveillé, j'ai vérifié anxieusement les alentours, m'attendant à ce que mon lit se soit transformé en flaque d'eau. Mais la zone est restée complètement sèche - pas une seule goutte d'eau n'a atterri sur moi. La température n'est pas descendue en dessous de 7°C de toute la nuit, et j'ai enlevé la plupart de mes couches pour éviter la surchauffe. Allongé sous ce bloc de lave ancienne, je ne me suis pas senti humide, balayé par le vent ou exposé, malgré la tempête qui faisait rage autour de moi. Depuis plus de 10 000 ans, ce rocher était là, usé par les intempéries, isolé, fier. Je me sentais porté par sa présence, et il me protégeait aussi bien (sinon mieux) que n'importe quelle bâche. Alors que la pluie embrassait la terre et que les arbres tremblaient sous l'effet du vent, je me suis endormi.

Watching sunrise from a rock shelter in the Lake District

Regarder le lever du soleil depuis un abri sous roche dans le Lake District

À la mi-décembre de cette année, j'ai bivouaqué dans la région des lacs pendant une période de haute pression. J'ai porté un sac à dos de 65 litres jusqu'à Swirral Edge dans la neige et j'ai marché sur plusieurs Wainwrights sous un soleil d'hiver étincelant pour atteindre mon lieu de bivouac pour la nuit. Il s'agit d'un petit abri rocheux situé à mi-chemin d'une haute falaise, une simple fissure dans l'escarpement au-dessus d'un vide. C'est un endroit très fréquenté et un petit mur de pierres sèches a été construit à l'entrée pour freiner le vent. Dans d'autres abris rocheux plus obscurs, je construis souvent moi-même un mur de fortune avec les éboulis disponibles. La journée s'est achevée dans la nuit. Alors que des nuages de barbe à papa dérivent dans un ciel d'un rose profond, les vallées s'assombrissent sous mes pieds et la température chute régulièrement jusqu'à environ -7°C. J'ai enfilé mon sac de couchage dès que j'ai cessé de bouger pour conserver la chaleur : une longue nuit m'attendait. Avec environ 2 heures entre le coucher et le lever du soleil, j'étais extrêmement reconnaissant de m'être épuisé pendant la journée pour pouvoir m'endormir tôt. Pour rester au chaud, je me suis endormi avec ma veste en duvet à l'intérieur de mon sac de couchage en duvet. Il s'est avéré que ce n'était pas nécessaire, car je me suis réveillé en sueur à 1 heure du matin ! Après m'être débarrassé de quelques couches, j'ai dormi profondément jusqu'à l'aube. La matinée était calme. Du haut d'un précipice, j'ai observé un murmure d'étourneaux balayer l'horizon tandis que le soleil répandait son miel sur les collines.

Bien que les deux bivouacs d'hiver ci-dessus aient eu lieu dans la même région, à la même époque de l'année, il existe plusieurs différences entre eux. Le premier bivouac a eu lieu sous un énorme rocher dans la vallée, tandis que le second s'est déroulé dans une petite crevasse à mi-chemin d'une falaise. Le premier bivouac a eu lieu pendant une période de basse pression, tandis que le second a eu lieu pendant une période de haute pression avec des conditions considérablement plus calmes mais plus froides. Le premier bivouac était également situé à environ 430 m plus bas que le second. Cependant, dans les deux cas, j'avais trop chaud. Cela prouve qu'avec le bon équipement et la bonne planification, le bivouac à -7°C n'est pas forcément très différent du bivouac à +7°C. Les deux expériences se sont révélées sauvages, magiques et envoûtantes pour des raisons différentes.

Autres conseils et astuces

Les blogs, les livres et le bouche à oreille sont autant de sources de conseils et d'astuces supplémentaires pour le bivouac en hiver. Cependant, le meilleur professeur est l'expérience. Aucun article ne peut se comparer à la valeur d'une sortie sur le terrain et de la découverte de ce qui fonctionne pour vous. Voici quelques conseils que j'ai appris au fil des ans :

  • Les bouteilles en plastique Nalgene font d'excellentes bouillottes. J'utilise souvent l'eau de ma Nalgene pour faire bouillir des pâtes, puis j'égoutte les pâtes en versant l'eau chaude dans la Nalgene vide. Cela donne une belle bouillotte pour garder mes pieds au chaud, sans gaspiller d'eau - qui est une ressource précieuse s'il n'y a pas d'approvisionnement en eau fraîche à proximité.
  • Faites une bonne promenade pendant la journée afin d'être suffisamment fatigué pour vous endormir tôt. Lorsqu'il fait nuit à 15h30 et qu'il fait trop froid pour faire autre chose que se blottir dans son sac de couchage, il peut être fastidieux de rester éveillé pendant des heures.
  • Enfilez votre sac de couchage et votre sac de bivouac dès que vous cessez de bouger. Vous conserverez ainsi un maximum de chaleur.
  • Placez vos vêtements au fond de votre sac de couchage et vos bottes dans un sac sec retourné au fond de votre sac de bivouac, afin de les garder vaguement au chaud et d'éviter qu'elles ne gèlent pendant la nuit.
  • Placez votre matelas en mousse à l'extérieur du sac de bivouac, mais tout le reste (y compris votre matelas à air isolé) à l'intérieur du sac de bivouac. Vous éviterez ainsi de rouler du matelas gonflé sur le sol gelé pendant la nuit.
  • Ayez des attentes réalistes. Bien que j'aie eu de nombreux bivouacs d'hiver confortables, il arrive qu'ils se transforment en un festival de la souffrance. Les choses tournent mal, le temps change, je calcule mal les entrées, j'oublie des chaussettes de rechange. Le bivouac d'hiver est souvent une question de plaisir, mais toujoursde survie. Se concentrer sur l'essentiel, comme construire un abri et rester au chaud, est ce qui en fait un moyen si efficace d'échapper à l'agitation du monde moderne. La meilleure façon de profiter d'un bivouac hivernal est d'être attentif et de profiter de l'expérience que les montagnes choisissent de vous offrir cette nuit-là. Être témoin d'une inversion de nuages ou d'une aurore boréale n'est jamais une garantie, et s'attendre à une telle expérience vous conduira à la déception. Considérez le bivouac comme une expérience enrichissante quoi qu'il arrive, et tout le reste comme une bonne surprise.
  • Connaissez votre plan de secours. Réfléchissez à l'avance aux autres abris les plus proches, au moyen le plus rapide de redescendre de la montagne et à la manière dont vous appellerez à l'aide si nécessaire. Ainsi, en cas de problème, vous pourrez passer directement à l'action.

Aila (anciennement Anna) Taylor est une écrivaine spécialisée dans les activités de plein air et une militante de la montagne. Elle a déjà publié des articles dans les magazines The Guardian, The Independent, Vice et i-D, entre autres. Adepte de la spéléologie, de la randonnée et de la natation en eau froide, Aila se passionne pour l'amélioration de l'accessibilité des activités de plein air et la sensibilisation aux menaces qui pèsent actuellement sur les régions montagneuses.

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